[article] Titre : | L'historique de la ligne du Simplon | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Louis Rey, Auteur | Année de publication : | 1948 | Article en page(s) : | P. 12-14 | Langues : | Français | Catégories : | [Mots-clefs] Chemin de fer privé [Mots-clefs] Compagnie [Mots-clefs] Construction [Mots-clefs] Financement [Mots-clefs] Gothard (tunnel) [Mots-clefs] Histoire [Mots-clefs] Infrastructure [Mots-clefs] Italie [Mots-clefs] Ligne transfrontalière [Mots-clefs] Mont-Blanc (tunnel) [Mots-clefs] Ouvrage d'art [Mots-clefs] Piémont [Mots-clefs] Projet [Mots-clefs] Simplon (tunnel) [Mots-clefs] Suisse [Mots-clefs] Tunnel [Mots-clefs] Valais [Ligne] 100 [Ligne] 131 [Ligne] Domodossola [Ligne] Le Bouveret [Compagnie] CFF (Suisse) [Compagnie] JS (Jura-Simplon) [Compagnie] LI (Suisse) [Compagnie] S [Compagnie] SOS [Année] 1851-1906
| Index. décimale : | 4311 Chemin de fer interurbain et vicinal - réseau - projet et ouverture de nouvelles lignes | Résumé : | L'idée d'un chemin de fer à travers le Simplon apparaît dans le Piémont en 1851. Le Conseil d'Etat valaisan la reprend dès 1853, mais il ne parvient pas à rassembler les finances nécessaires en Suisse. Il se tourne vers un homme d'affaires parisien, M. de La Valette, auquel il accorde en 1853 la concession de la ligne Bouveret-Sion et en 1854 Sion-la frontière sarde. La compagnie du "Chemin de fer de la ligne d'Italie par la vallée du Rhône et le Simplon" est constituée à Paris en 1856. La Valette avait d'autre part obtenu du gouvernement sarde les concessions pour les lignes du Chablais à la frontière genevoise et d'Arona à Ossola avec prolongement éventuel jusqu'à la rencontre de la ligne suisse de la vallée du Rhône. Les travaux de construction avancent lentement. La ligne Bouveret-Martigny ouvre en 1859, elle atteint Sion l'année suivante. Mais la compagnie est mal gérée, elle est mise en faillite le 6 juillet 1865. Mise aux enchères, elle est rachetée par la "Nouvelle compagnie de la ligne d'Italie". Les travaux reprennent et permettent la mise en service du tronçon Sion-Sierre en 1868. Mais les problèmes perdurent et la compagnie est mise aux enchères en 1873. Elle est rachetée par la "Compagnie du chemin de fer du Simplon". A cette époque, le projet du Gothard commence à représenter une sérieuse concurrence. Les contacts nécessaires sont pris pour s'assurer que l'Italie autorise les études nécessaires sur son territoire et s'occupe de la construction des voies d'accès. Le projet complet est présenté à l'exposition de Paris de 1878, dès lors le percement du Simplon est reconnu comme une entreprise sérieuse et digne d'appui. Les tractations en vue d'obtenir le soutien financier de la France et de l'Italie restent néanmoins difficiles en raison du projet concurrent de percement du Mont-Blanc, également soutenu par Genève. C'est à l'initiative du canton de Fribourg, actionnaire important du SOS, qu'un financement peut être réuni parmi les cantons romands. Une première conférence avec l'Italie a lieu à Berne en 1889, mais elle n'aboutit pas, le tracé proposé ne convenant pas à la délégation italienne. En 1890, l'intégration du SOS au nouveau JS, permet d'assainir la situation financière. Le JS s'engage à construire le tunnel dès que les conditions de raccordement avec l'Italie seront réglées. Le projet est remanié et, en 1895, une conférence aboutit à la signature d'un traité entre la Suisse et l'Italie "concernant la construction et l'exploitation d'un chemin de fer au travers du Simplon, de Brigue à Domodossola". Les deux pays ratifient le traité en juin 1896. Les capitaux nécessaires réunis (pour l'immense majorité en Suisse), les travaux débutent en 1898. Le rachat des chemins de fer par la confédération, avec effet au 1er mai 1903 pour le JS, cause des problèmes avec l'Italie qui estime ses intérêts militaires lésés par le transfert à la confédération de la concession qu'elle a accordé au JS. De plus, l'Italie perd son droit à être représentée au Conseil d'administration de la compagnie. Une nouvelle conférence permet de résoudre ce différend. Le tunnel est mis en service en 1906. | in Les transports publics > An. 4, no 10 (Octobre 1948) . - P. 12-14
[article] L'historique de la ligne du Simplon [texte imprimé] / Louis Rey, Auteur . - 1948 . - P. 12-14. Langues : Français in Les transports publics > An. 4, no 10 (Octobre 1948) . - P. 12-14 Catégories : | [Mots-clefs] Chemin de fer privé [Mots-clefs] Compagnie [Mots-clefs] Construction [Mots-clefs] Financement [Mots-clefs] Gothard (tunnel) [Mots-clefs] Histoire [Mots-clefs] Infrastructure [Mots-clefs] Italie [Mots-clefs] Ligne transfrontalière [Mots-clefs] Mont-Blanc (tunnel) [Mots-clefs] Ouvrage d'art [Mots-clefs] Piémont [Mots-clefs] Projet [Mots-clefs] Simplon (tunnel) [Mots-clefs] Suisse [Mots-clefs] Tunnel [Mots-clefs] Valais [Ligne] 100 [Ligne] 131 [Ligne] Domodossola [Ligne] Le Bouveret [Compagnie] CFF (Suisse) [Compagnie] JS (Jura-Simplon) [Compagnie] LI (Suisse) [Compagnie] S [Compagnie] SOS [Année] 1851-1906
| Index. décimale : | 4311 Chemin de fer interurbain et vicinal - réseau - projet et ouverture de nouvelles lignes | Résumé : | L'idée d'un chemin de fer à travers le Simplon apparaît dans le Piémont en 1851. Le Conseil d'Etat valaisan la reprend dès 1853, mais il ne parvient pas à rassembler les finances nécessaires en Suisse. Il se tourne vers un homme d'affaires parisien, M. de La Valette, auquel il accorde en 1853 la concession de la ligne Bouveret-Sion et en 1854 Sion-la frontière sarde. La compagnie du "Chemin de fer de la ligne d'Italie par la vallée du Rhône et le Simplon" est constituée à Paris en 1856. La Valette avait d'autre part obtenu du gouvernement sarde les concessions pour les lignes du Chablais à la frontière genevoise et d'Arona à Ossola avec prolongement éventuel jusqu'à la rencontre de la ligne suisse de la vallée du Rhône. Les travaux de construction avancent lentement. La ligne Bouveret-Martigny ouvre en 1859, elle atteint Sion l'année suivante. Mais la compagnie est mal gérée, elle est mise en faillite le 6 juillet 1865. Mise aux enchères, elle est rachetée par la "Nouvelle compagnie de la ligne d'Italie". Les travaux reprennent et permettent la mise en service du tronçon Sion-Sierre en 1868. Mais les problèmes perdurent et la compagnie est mise aux enchères en 1873. Elle est rachetée par la "Compagnie du chemin de fer du Simplon". A cette époque, le projet du Gothard commence à représenter une sérieuse concurrence. Les contacts nécessaires sont pris pour s'assurer que l'Italie autorise les études nécessaires sur son territoire et s'occupe de la construction des voies d'accès. Le projet complet est présenté à l'exposition de Paris de 1878, dès lors le percement du Simplon est reconnu comme une entreprise sérieuse et digne d'appui. Les tractations en vue d'obtenir le soutien financier de la France et de l'Italie restent néanmoins difficiles en raison du projet concurrent de percement du Mont-Blanc, également soutenu par Genève. C'est à l'initiative du canton de Fribourg, actionnaire important du SOS, qu'un financement peut être réuni parmi les cantons romands. Une première conférence avec l'Italie a lieu à Berne en 1889, mais elle n'aboutit pas, le tracé proposé ne convenant pas à la délégation italienne. En 1890, l'intégration du SOS au nouveau JS, permet d'assainir la situation financière. Le JS s'engage à construire le tunnel dès que les conditions de raccordement avec l'Italie seront réglées. Le projet est remanié et, en 1895, une conférence aboutit à la signature d'un traité entre la Suisse et l'Italie "concernant la construction et l'exploitation d'un chemin de fer au travers du Simplon, de Brigue à Domodossola". Les deux pays ratifient le traité en juin 1896. Les capitaux nécessaires réunis (pour l'immense majorité en Suisse), les travaux débutent en 1898. Le rachat des chemins de fer par la confédération, avec effet au 1er mai 1903 pour le JS, cause des problèmes avec l'Italie qui estime ses intérêts militaires lésés par le transfert à la confédération de la concession qu'elle a accordé au JS. De plus, l'Italie perd son droit à être représentée au Conseil d'administration de la compagnie. Une nouvelle conférence permet de résoudre ce différend. Le tunnel est mis en service en 1906. |
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