[article] Titre : | La coordinatin des transports sous l'angle du libéralisme | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Abundi Schmid, Auteur | Année de publication : | 1952 | Article en page(s) : | P. 10-11 | Langues : | Français | Catégories : | [Mots-clefs] Allemagne [Mots-clefs] Angleterre [Mots-clefs] Belgique [Mots-clefs] Concurrence [Mots-clefs] Coordination [Mots-clefs] Coût [Mots-clefs] Economie [Mots-clefs] Etude comparative [Mots-clefs] France [Mots-clefs] Infrastructure [Mots-clefs] Législation [Mots-clefs] Politique des transports [Mots-clefs] Subvention [Mots-clefs] Suisse [Mots-clefs] Transport ferroviaire [Mots-clefs] Transport routier [Année] 1935-1952
| Index. décimale : | 2001 Transport, politique des transports - concurrence transports individuels/publics | Résumé : | La Suisse a une conception libérale de la coordination des transports, qui prend le contrepied des réglementations adoptées dans d'autre pays, notamment en France et en Angleterre. En Suisse, la Commission fédérale pour la coordination des transports soutient le principe d'une concurrence aussi libre que possible. Le peuple va également dans ce sens, puisque depuis la première votation sur le sujet en 1935, il a constamment refusé tout régime restrictif pour les transports routiers. En Suisse, la différence entre les transports publics et les transports privés tient à ce que les premiers sont soumis à toute une série d'obligations en faveur de la collectivité alors que les seconds échappent totalement à ces obligations. Comme le peuple ne veut pas leur en imposer, une solution libérale pour rétablir des conditions de concurrence plus juste serait de lever les obligations imposées aux transports publics. Mais les conséquences risqueraient d'être catastrophiques pour le pays, avec la suppression des obligations de transport et de tarifs réduits dans certaines circonstances. Devant l'impossibilité de supprimer ces obligations, elles doivent faire l'objet d'une compensation financière. Les chemins de fer se voient également dans l'obligation de supporter leurs coûts d'infrastructure, alors que les transports routiers bénéficient d'infrastructures publiques. La vérité des coûts doit également être recherchée de ce côté là. Les mêmes réflexions ont lieu dans certains pays voisins et, en Belgique, la SNCB reçoit depuis 1947 des dédommagements pour ses charges extra-ferroviaires. | in Les transports publics > An. 8, no 3 (Mars 1952) . - P. 10-11
[article] La coordinatin des transports sous l'angle du libéralisme [texte imprimé] / Abundi Schmid, Auteur . - 1952 . - P. 10-11. Langues : Français in Les transports publics > An. 8, no 3 (Mars 1952) . - P. 10-11 Catégories : | [Mots-clefs] Allemagne [Mots-clefs] Angleterre [Mots-clefs] Belgique [Mots-clefs] Concurrence [Mots-clefs] Coordination [Mots-clefs] Coût [Mots-clefs] Economie [Mots-clefs] Etude comparative [Mots-clefs] France [Mots-clefs] Infrastructure [Mots-clefs] Législation [Mots-clefs] Politique des transports [Mots-clefs] Subvention [Mots-clefs] Suisse [Mots-clefs] Transport ferroviaire [Mots-clefs] Transport routier [Année] 1935-1952
| Index. décimale : | 2001 Transport, politique des transports - concurrence transports individuels/publics | Résumé : | La Suisse a une conception libérale de la coordination des transports, qui prend le contrepied des réglementations adoptées dans d'autre pays, notamment en France et en Angleterre. En Suisse, la Commission fédérale pour la coordination des transports soutient le principe d'une concurrence aussi libre que possible. Le peuple va également dans ce sens, puisque depuis la première votation sur le sujet en 1935, il a constamment refusé tout régime restrictif pour les transports routiers. En Suisse, la différence entre les transports publics et les transports privés tient à ce que les premiers sont soumis à toute une série d'obligations en faveur de la collectivité alors que les seconds échappent totalement à ces obligations. Comme le peuple ne veut pas leur en imposer, une solution libérale pour rétablir des conditions de concurrence plus juste serait de lever les obligations imposées aux transports publics. Mais les conséquences risqueraient d'être catastrophiques pour le pays, avec la suppression des obligations de transport et de tarifs réduits dans certaines circonstances. Devant l'impossibilité de supprimer ces obligations, elles doivent faire l'objet d'une compensation financière. Les chemins de fer se voient également dans l'obligation de supporter leurs coûts d'infrastructure, alors que les transports routiers bénéficient d'infrastructures publiques. La vérité des coûts doit également être recherchée de ce côté là. Les mêmes réflexions ont lieu dans certains pays voisins et, en Belgique, la SNCB reçoit depuis 1947 des dédommagements pour ses charges extra-ferroviaires. |
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